Flotte auto pour commerciaux : quel véhicule choisir ? Quel coût ?

Au-delà d’être un simple outil de travail, les voitures d’entreprise deviennent de véritables bureaux mobiles surtout lorsqu’elles sont utilisées par des commerciaux ou des techniciens.

Il devient alors impératif de choisir le modèle adapté qui permet aux collaborateurs d’assurer pleinement leur mission. Sur le marché, il existe différents types de véhicules pouvant intégrer une flotte professionnelle, mais le choix va surtout dépendre des ressources de l’entreprise, de ses objectifs et du profil du commercial en question.

Les voitures commerciales pour des interventions en zone urbaine

Les commerciaux ont différentes zones d’interventions. Si certains doivent parcourir des centaines de kilomètres pour répandre la bonne parole de leur entreprise, d’autres opèrent à proximité. Pour le cas de ces agents qui travaillent surtout dans les grandes agglomérations et qui sont confrontés au quotidien aux bouchons, il est nécessaire de leur proposer un véhicule maniable, compact et simple à garer. Et quoi de mieux qu’une citadine pour répondre à ces besoins ? Sur ce segment, les marques tricolores règnent en maître.

Parmi les modèles les plus emblématiques et d’ailleurs très prisés des professionnels, figure l’indétrônable Renault Clio qui, en plus d’offrir une conduite urbaine plus simple et sécurisée notamment grâce au dispositif Renault Easy Drive avec son Easy Park Assist et sa caméra 360°, propose aussi une expérience connectée hors du commun via Renault Connect. Ce modèle est accessible pour un prix allant de 15 300 euros à 26 900 euros selon la finition choisie : Zen, Intens, Série Limitée Limited, RS Line, Initiale Paris ou E-TECH Première édition correspondant à la version hybride.

Pour un usage urbain, il est conseillé de miser sur des voitures hybrides ou électriques afin de réduire la consommation en énergie fossile et les émissions de CO2. D’ailleurs, les entreprises qui optent pour des voitures propres rejetant entre 60 et 100 g de CO2/km bénéficient d’une exonération sur la TVS. Sur ce segment, Toyota règne en maître et a été l’un des pionniers de la technologie hybride avec la Prius. Pour les commerciaux, le Yaris sera davantage adapté grâce à sa compacité et son dynamisme. La citadine est tarifée à 17 750 euros chez le constructeur.

Quant aux voitures électriques, il vaut mieux s’orienter vers les modèles offrant le maximum d’autonomie pour que le commercial n’ait pas à recharger trop régulièrement. La Fiat 500 électrique répond parfaitement à ce critère en déployant une autonomie de 320 km en une seule charge. Son prix ? 37 900 euros en finition Prima avec la Wallbox.

Les voitures commerciales idéales pour les longues distances

Les entreprises qui n’ont pas de présence dans les environs proches sont contraintes d’envoyer leurs commerciaux partout dans le pays. Ces derniers sont alors amenés à parcourir de nombreux kilomètres à bord de leur auto. Un quotidien qui peut finir par entraîner de la fatigue et d’autres pathologies. Pour éviter toutes ces contraintes, il est nécessaire de miser sur des modèles garantissant un confort optimal notamment au niveau du poste de conduite et de l’assise. Par ailleurs, il est également indispensable que les véhicules consomment le moins possible étant donné qu’ils vont réaliser de longues distances. L’idéal est alors de s’orienter vers les berlines qui répondent à tous ces critères. Du côté des modèles les plus économes, on retrouve la Seat Leon consommant entre 4,4 à 5,1 L/100 km, l’Opel Astra avec 4,5 à 6,2 L/100 km ou encore la Skoda Rapid Spaceback affichant 4,6 à 4,9l/100km. Du côté des hybrides, on a la Toyota Prius dépensant entre 1 à 3,6 l/100 km, la Hyundai Ioniq avec 1,1 à 3,9 l/100 km ou encore la Volkswagen Golf consommant 1,5l/100km.

Pour les entreprises qui ont un certain budget et qui veulent en même temps récompenser leurs commerciaux en leur proposant de grandes routières plus luxueuses, les choix peuvent se porter par exemple sur la Peugeot 508 II, la BMW Série 3 VII, le Volkswagen Artéon, la Skoda Octavia ou encore le Renault Talisman.

La finition Business pour une voiture adaptée aux activités professionnelles

Dans l’optique de répondre aux besoins des professionnels, les constructeurs proposent des finitions « Business » sur leurs gammes de véhicules qui s’équipent ainsi de haut niveau d’équipements. Ces derniers associant le confort, la sécurité et la possibilité de travailler dans le véhicule pour gagner en productivité et en efficacité. Il est recommandé d’aller alors vers les modèles à finition business pour les commerciaux afin qu’ils puissent exercer dans les meilleures conditions. Ces offres partent d’une finition intermédiaire complétée avec divers autres équipements. En général, les véhicules se composent de capteurs de pluie, de climatisation manuelle ou automatique, d’un système de navigation ainsi que l’allumage automatique. Ils sont également dotés d’un Bluetooth afin de pouvoir téléphoner au volant ce qui est indispensable pour un commercial, de radar de recul pour faciliter le stationnement et d’un régulateur/limiteur de vitesse pour éviter la perte de points des collaborateurs. La sécurité active et passive est aussi optimisée, car l’entreprise reste responsable de la protection physique et mentale de ses salariés.

Comment financer l’acquisition d’une flotte auto pour commerciaux ?

La question la plus importante dans le cadre de la constitution d’une flotte auto pour commerciaux concerne le mode de financement des véhicules. Deux choix s’imposent alors aux entreprises : souscrire à un prêt auto ou adopter un leasing.

Le prêt auto est avantageux dans le sens où il permet de devenir immédiatement propriétaire du bien. Les utilisateurs ne sont limités par aucune contrainte kilométrique, ce qui est important pour les agents itinérants effectuant de très longues distances. L’entreprise est aussi libre de choisir le véhicule avec toutes les options souhaitées et préserve aussi sa capacité d’investissement. Toutefois, le crédit fait augmenter son niveau d’endettement ce qui peut l’empêcher de financer d’autres projets plus stratégiques pour son développement. De plus, en achetant le véhicule, elle devra s’occuper de la revente plus tard lorsque celui-ci ne servira plus.

Pour éviter ces contraintes, il vaut mieux opter pour le leasing. Le véhicule est loué pendant une certaine période en échange du paiement d’un loyer mensuel puis est restitué au loueur à la fin du bail. Les contrats peuvent aussi inclure des services de maintenance et de dépannage pour alléger les entreprises de ces tâches.